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Milieux De Culture Déshydratés

MAIS (GELOSE AU)

CODE : CM0103


Milieu recommandé pour la production de chlamydospores par Candida albicans et pour la conservation des souches de champignons.

COMPOSITION

(grammes/litre)

Extrait de maïs (provenant de 50 g de maïs complet) 2,0
Agar 15,0

pH 6,0 ± 0,2

 

500 grammes permettent de préparer 29,4 litres de milieu.

PREPARATION
Verser 17 g de poudre dans un litre d’eau distillée. Porter à ébullition jusqu’à dissolution complète. Stériliser 15 minutes à 121°C à l’autoclave.

DESCRIPTION
La gélose au maïs est un bon milieu pour champignons, qui convient à la production de chlamydospores par Candida albicans et à la conservation des souches de champignons.
Quand il pousse sur ce milieu, Candida albicans montre, à l’observation microscopique, des chlamydospores caractéristiques qui sont un critère d’identification de cette espèce.
Prospero et Reyes1 ont étudié l’utilisation de la gélose au maïs, de la gélose à l’extrait de terre et du milieu purifié aux polysaccharides pour l’identification morphologique de C. albicans.
Sur les 290 colonies de levures isolées sur gélose Sabouraud, la gélose au maïs a stimulé la production de chlamydospores sur 149 colonies (51 %), la gélose à l’extrait de terre sur 103 colonies (36 %) et le milieu purifié au polysaccharide sur 94 colonies (32 %).
L’addition de Tween 80 (à 1 % par exemple) améliore nettement le développement des chlamydospores sur le milieu.2,3,4,5,6
Mackenzie7 a trouvé que les 163 isolats de Candida albicans obtenus dans des laboratoires du Royaume Uni produisaient des chlamydospores sur gélose au maïs OXOID ; mais Dawson8, testant seulement 27 isolats de C. albicans, a trouvé que la gélose Czapek-Dox OXOID et la gélose au riz étaient légèrement meilleures pour la production de chlamydospores.
La gélose au maïs est un milieu nutritif appauvri et peut être employé pour conserver des souches de champignons, surtout les variétés à pigment noir.
L’addition de glucose (0,2 g % pds/vol) dans la gélose au maïs améliore la chromogénèse de quelques espèces de Trichophyton comme T. rubrum.9

UTILISATION
Une seule boîte de milieu suffit pour identifier 4 ou 5 colonies différentes de Candida prélevées sur gélose Sabouraud glucosée (CM0041).
Avec une oese bien droite, prélever une colonie sur ce dernier milieu et ensemencer en strie profonde dans la gélose au maïs (comme un sillon horizontal). Répéter l’opération pour chaque colonie.
Placer une lamelle stérilisée à la flamme sur la strie. Après 24 à 48 heures d’incubation à 22°C, observer au microscope à travers la lamelle avec un faible objectif.
Candida albicans produit un mycélium avec cellules bourgeonnantes et des chlamydospores ronds à bords épais.9
L’addition de 0,001 g % (pds/vol) de bleu de Trypan dans la gélose au maïs donne un fond de contraste pour l’observation des caractéristiques morphologiques des cultures de levures.10

CONSERVATION
Conserver le milieu déshydraté à 10–25°C jusqu’à la date de péremption indiquée sur le flacon.
Conserver les boîtes coulées à 2–8°C.

CONTROLE DE QUALITE
Germes produisant des chlamydospores :
Contrôle positif :
Candida albicans ATCC® 10231.
Contrôle négatif :
Candida krusei ATCC® 6258.

PRECAUTIONS
Ne pas utiliser la gélose au maïs supplémentée en glucose pour la production de chlamydospores.
C. stellatoida et C. tropicalis produisent des chlamydospores sur gélose au maïs contenant du Tween 80 (ou autre agent mouillant).
Quelques souches de Candida perdent leur capacité à produire des chlamydospores après des repiquages successifs.

BIBLIOGRAPHIE
1 Prospero, Magdalene T. and Reyes A.C. (1955) Acta Mel.Phillipina 12, (2), 69-74.
2 Rosenthal S.A. and Furnari D. (1958) J. Invest. Derm.,31, 251-253.
3 Kelly J.P. and Funigiello (1959) J. Lab. Clin. Med., 53, 807-809.
4 Walker L. and Huppert M. (1959) Am. J. Clin. Path., 31, 551-558.
5 Walker L., Huppert M. and Woods. A. (1960) Am. J. Clin. Path., 33, 190-194.
6 Gordon M.A. and Little G.N. (1962-63) sabouraudia 2, 171-175.
7 Mackenzie D.W.R. (1962) J. Clin. Path. 15, (6), 563-565.
8 Dawson, Christine O. (1962) sabouraudia 1, (4), 214-219.
9 Conant N.F., Smith D.T., Baker R.D., Callaway J.L. and Martin D.S. (1971) Manual of CLinical Mycology. 3rd Edn.
W.B. Saunders, Philadelphia, USA.

10 Washington J.A. (1981) Laboratory Procedures in Clinical Microbiology, Springer-Verlag, New York, USA.