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Organisms this product works with:
Other products used in the isolation of Staphylococcus sp:
BAIRD-PARKER (GELOSE)
CODE : CM0275
Milieu sélectif et spécifique qui permet l’isolement et le dénombrement de Staphylococcus aureus dans les aliments.
COMPOSITION |
(grammes/litre) |
Tryptone |
10,0 |
Extrait de viande de boeuf |
5,0 |
Extrait de levure |
1,0 |
Pyruvate de sodium |
10,0 |
Glycocolle |
12,0 |
Chlorure de lithium |
5,0 |
Agar |
20,0 |
pH 6,8 ± 0,2 |
|
500 grammes permettent de préparer 7,9 litres de milieu.
PREPARATION
Verser 63 g de poudre dans un litre d’eau distillée. Porter à ébullition
jusqu’à dissolution complète. Stériliser 15 minutes à 121°C à l’autoclave. Laisser
refroidir jusqu’à 50°C et ajouter stérilement 50 ml d’émulsion de jaunes d’oeufs
avec tellurite (SR0054). Bien mélanger et répartir.
Les boîtes de Pétri ainsi préparées doivent être conservées à 2-8°C.
DESCRIPTION (avec émulsion de jaunes d’oeufs + tellurite ,
SR0054)
Baird-Parker 1 a élaboré ce milieu à partir de la formule tellurite
/glycocolle de Zebovitz et col.2 et a démontré sa fiabilité
en isolant Staphylococcus aureus dans des aliments.
Baird-Parker a ajouté du pyruvate de sodium pour protéger les germes stressés
et favoriser leur récupération 2 , et de l’émulsion de jaunes d’oeufs
pour l’identification. Il est maintenant largement recommandé par des organismes
nationaux et internationaux pour l’isolement de Staphylococcus
aureus.4
Les agents sélectifs, glycocolle, lithium et tellurite , ont été soigneusement
proportionnés pour supprimer la croissance de la plupart des bactéries présentes
dans les aliments, sans inhiber Staphylococcus aureus .
L’émulsion de jaunes d’oeufs rend le milieu jaune et opaque. Staphylococcus
aureus réduit le tellurite , donnant des colonies gris noir,
brillantes, entourées d’une zone claire due à une réaction protéolytique. Cette
zone claire autour d’une colonie gris noir typique permet le diagnostic de Staphylococcus
aureus. Si l’on prolonge l’incubation, la plupart des souches
de Staphylococcus aureus forment des halos opaques autour
des colonies, ceci étant probablement dû à une lipase. Toutes les souches de
Staphylococcus aureus ne produisent pas les deux réactions.
Quelques souches de Staphylococcus saprophyticus produisent
à la fois des zones claires et des halos opaques, mais on peut les distinguer
de Staphylococcus aureus car le temps d’incubation nécessaire
est plus long.5
Les colonies typiques de Staphylococcus aureus – mais ne
présentant pas de réaction avec l’émulsion de jaunes d’oeufs – devraient également
être testées (recherche de la coagulase 6 ).
Ces souches de Staphylococcus aureus négatives peuvent être
présentes dans certains aliments, notamment dans le fromage.
Smith et Baird-Parker 7 découvrirent que l’addition de 50 µg de sulfamémazine
par ml de milieu supprimait la croissance et la prolifération des Proteus
. On peut ainsi récupérer un petit nombre de Staphylococcus
aureus dans des échantillons fortement contaminés par le Proteus
.
Baird-Parker et Davenport 8 ont montré que la récupération de
staphylocoques stressés était meilleure avec le milieu de Baird- Parker qu’avec
n’importe quel autre milieu testé.
Selon Broeke 9 et de Waart et coll.10, le milieu de Baird-Parker
est bien adapté à des aliments incriminés dans les intoxications à staphylocoques.
97,5 % des 522 souches de Staphylococcus aureus testées,
isolées à partir de prélèvements humains ou alimentaires, se sont développées
de façon caractéristique et quantitative sur le milieu de Baird-Parke
UTILISATION
1 Sécher rapidement la surface du milieu avant utilisation.
2 A l’aide d’une spatule en verre, étaler 0,1 à 1,0 ml de dilution de
l’échantillon alimentaire dans de l’eau peptonée
tamponnée. Laisser sécher. (On peut ensemencer plus de 0,5 ml dans les grandes
boîtes de pétri de 24 cm).
3 Incuber les boîtes renversées à 37°C. Observer après 24 heures. Si la
colonie est négative, incuber à nouveau 24 heures.
RESULTATS QUANTITATIFS
Incuber les boîtes pendant 48 heures et sélectionner celles qui présentent
de 20 à 200 colonies. Compter les colonies de S. aureus et faire le
test de la coagulase . Rapporter le nombre de S. aureus par gramme
d’aliment.
SUPPLEMENT RPF
CODE : SR0122
Ce supplément remplace l’émulsion de jaunes d’oeufs avec tellurite (SR0054C) lorsqu’il est utilisé avec le milieu de Baird-Parker pour identifier les staphylocoques coagulase +.
COMPOSITION |
(par flacon) |
Fibrinogène de boeuf |
0,375 g |
Plasma de lapin |
2,5 ml |
Inhibiteur de la trypsine |
2,5 mg |
Tellurite de potassium |
2,5 mg |
Un flacon permet de supplémenter 90 ml de milieu.
PREPARATION
Ajouter stérilement 10 ml d’eau distillée stérile à un flacon. Agiter
doucement par retournement jusqu’à dissolution complète. Eviter de faire mousser.
La dissolution n’est pas obtenue immédiatement. Laisser reposer 5 à 10 minutes
pour dissoudre complètement. Ajouter stérilement le contenu du flacon à 90 ml
de gélose de base de Baird-Parker (usage RPF) refroidie à 48°C. Bien agiter
et utiliser immédiatement.
DESCRIPTION (avec supplément RPF, SR0122)
L’inconvénient du milieu de Baird-Parker additionné d’émulsion de jaunes d’oeufs
avec tellurite est qu’il faut confirmer l’identité des staphylocoques isolés
en tant que S. aureus par le test de la coagulase . Certaines souches
de S. aureus donnent une réaction négative avec le jaune d’oeuf
; il est donc nécessaire de confirmer l’identité de toutes les colonies
suspectes.11,12
Le jaune d’oeuf a donc été remplacé par du plasma de porc dans le milieu
de Baird-Parker pour obtenir un test de coagulase in situ.13 Hauschild
14 a amélioré la fiabilité de la réaction de coagulase en ajoutant
au plasma de porc du fibrinogène de boeuf et un inhibiteur de la trypsine.
Beckers et coll.15 ont montré que l’utilisation de plasma de
lapin à la
place du plasma de porc permet d’éliminer les réactions faussement négatives
ou faussement positives obtenues avec ce milieu. Ceux-ci 15 ont
mis au point un supplément (plasma de lapin + fibrinogène + inhibiteur de
la trypsine + tellurite ) qui donne des résultats de coagulase fiables avec S.
aureus.
Sawhney 16 a observé des variations dans le rendement des cultures
de S. aureus en comparant le supplément RPF avec le supplément au
jaune d’oeufs. Il a montré qu’il était nécessaire de réduire le taux de tellurite
dans le supplément RPF parce qu’il manque des facteurs protecteurs présents
dans le jaune d’oeuf.
Le supplément RPF OXOID (SR0122) contient la quantité de tellurite optimale
recommandée.
L’addition de supplément RPF au milieu de Baird-Parker donne une gélose translucide
sur laquelle les zones opaques dues à la réaction de coagulase sont bien visibles.
CECI CONSTITUE UNE REACTION D’IDENTIFICATION. NE PAS AJOUTER D’EMULSION DE JAUNES
D’OEUFS AVEC TELLURITE.
LECTURE
Il faut noter que la réduction du taux de tellurite peut entraîner
l’absence de noircissement des colonies. Les colonies de S. aureus sont
alors blanches, grises ou noires, entourées d’un halo de précipitation de la
fibrine dû à la coagulase . S. epidermidis ne présente pas de coagulation
après 24 heures d’incubation mais après 40 heures d’incubation.
La plupart des S. aureus sont ainsi détectés après 24 heures d’incubation.
UTILISATION
1 Méthode d’ensemencement en surface :
– Préparer les boîtes de gélose RPF comme indiqué ci-dessus.
– Mettre l’échantillon dans un stomacher ou autre homogénéiseur
avec la quantité de diluant recommandée.
– Ensemencer les boîtes avec 0,1 ml de l’échantillon préparé ou
avec des dilutions décimales de celui-ci.
– Incuber à 37°C et examiner après 24 et 48 heures.
– Compter toutes les colonies présentant un halo opaque de précipitation.
Ne pas limiter le comptage aux colonies noires.
– Rendre le résultat en nombre de staphylocoques coagulase + par
gramme d’aliment.
2 Autre méthode :
– Maintenir la gélose RPF à 48°C.
– Mettre l’échantillon dans un stomacher avec la quantité de diluant
recommandée.
– Mettre 1 ml de l’échantillon préparé ou des dilutions décimales
de celui-ci dans des boîtes de pétri.
– Ajouter stérilement 20 ml de gélose RPF et mélanger.
– Incuber à 37°C et examiner après 24 et 48 heures.
– Compter toutes les colonies présentant un halo de précipitation.
– Rendre le résultat en nombre de staphylocoques coagulase + par
gramme d’aliment.
CONSERVATION
Conserver le milieu déshydraté à 10–25°C jusqu’à la date de péremption
indiquée sur le flacon.
Les boîtes fraîchement préparées doivent être utilisées le plus rapidement possible.17
CONTROLE DE QUALITE
Contrôle positif :
Staphylococcus aureus ATCC ® 25923
Contrôle négatif :
Bacillus subtilis ATCC ® 6633
Staphylococcus epidermidis ATCC ® 12228
PRECAUTIONS
Considérer toutes les colonies suspectes comme étant du S. aureus
sans tenir compte des réactions négatives sur le milieu, et effectuer des
tests d’identification complémentaires.
Certains germes contaminants poussant à proximité des colonies coagulase + peuvent
masquer partiellement le halo dû à la réaction de coagulation.
BIBLIOGRAPHIE
1 Baird Parker A.C. (1962), J. Appl . Bact .,
25, 12-19.
2 Zebovitz E., Evans J. B. and Niven C.F (1955), J. Bact . 70,
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3 Baird-Parker A.C. (1963), J. Gen. Microbiol ., 30, 409-413.
4 Chopin A., Malcom S., Jarvis G., Asperger H., Beckers H.J., Bertona
A.M., Cominazzini C., Carini S., Lodi R., Hahn G., Heeschen W., Jans J.A., Jervis
D., I., Lanier J.M., O’Connor F., Rea M., Rossi J., Seligmann R., Tesone S.,
Waes G., Mocquot G. and Pivnick H. (1985) ICMSF Methods studies XV.J. Food
Protec ., 48, 21-27.
5 Shaw S., Scott. M. and Cowan T. (1957) J. Gen. Microbiol .,
S, 1010-1023.
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7 Smith B.A. and Baird-Parker A.C. (1964), J. Appl . Bact .,
27, 78-82.
8 Baird-Parker A.C. and Davenport E. (1965), J. Appl . Bact.,
28, 390-402.
9 Broke R. Ten (1967) Antonie van Leeuwenhoek, 33, 220-236.
10 Waart J. de Mossel D.A.A., Broeke R. Ten and Moosdijk A. van de
(1968), J. Appl. Bact ., 31, 276-285.
11 Owens J.J. and John P.C.L. (1975), J. Appl . Bact ., 39,
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12 Stadhauders J., Hassing F. and van Aalst -van Maren (1976), Netherlands
Milk and Dairy Journal, 30, 222-229.
13 Devoyed J.J., Millet and Ocquot G. (1976), Canad . J. Microbiol
., 22, 1603-1611.
14 Hauschild A.H.U., Park C.E. and Hilscheimer R. (1979) Canad
. J. Microbiol ., 25. 1052-1057.
15 Beckers N.J., Leusden F.M., Bindscheidler O. and Guerraz D. (1984)
Canad . J. Microbiol ., 30. 470-474.
16 Sawhney D. (1986) J. Appl . Bact ., 61. 149-155.
17 Holbrook R., Anderson J.M. and Baird-Parker A.C. (1965) J.
Appl . Bact ., 32. 187-191.